Marc 5
Jésus du ter-ter

Jésus et ses potes débarquent à Barbès. Se ramène un gars avec un TDI, connu pour taper dans le speed et la coke et fumer trop de pollen. Ce gars, il squattait les rues, personne pouvait le canaliser, même pas avec des sangles. À chaque fois qu'on essayait de le maîtriser, il devenait violent et cassait tout.

Il traînait toujours dans les rues, jour et nuit, en criant et en se blessant avec des tessons de bouteille. Quand il voit Jésus, il court vers lui, se met à genoux et hurle : "Qu'est-ce que tu veux avec moi, Jésus, fils du Dieu très haut ? Starfoullah, me fais pas de mal !"

Jésus, lui, était déjà en train de lui dire de se calmer. Il lui demande : "C'est quoi ton blase ?" Le gars répond : "On m'appelle Légion, parce qu'on est un tas dans ma tête." Ils supplient tous Jésus de pas les virer du quartier.

À côté, y'avait un magasin "Save" plein de smartphones en réparation. Les personnalités multiples supplient Jésus : "Laisse-nous aller dans ces smartphones." Jésus leur donne le feu vert. Les esprits sortent du gars, entrent dans les smartphones, et là, c'est le chaos dans le magasin : tous les appareils commencent à bugger, et le magasin prend feu. Les employés se barrent en courant, ils racontent ça partout dans le quartier et en ville.

Les gens viennent voir ce qui s'est passé. Ils trouvent Jésus, et le gars était posé en mode normal, et ils flippent.

Ceux qui avaient vu le truc racontent comment ça s'est passé pour le gars et pour le magasin. Les gens demandent à Jésus de se tirer de leur quartier. Quand Jésus remonte sur son scooter, le gars lui demande de l'emmener. Mais Jésus lui dit : "Non, rentre chez toi, raconte à ta famille les dingueries que le Seigneur t'a faites et comment il t'a eu à la bonne."

Le mec se casse et raconte dans tout Ivry ce que Jésus a fait pour lui, et tout le monde est sur le cul.

Jésus reprend le chemin sur son scooter et retourne dans le 93. Dès qu'il pose un pied à terre, une foule énorme se regroupe autour de lui. Il était juste là, devant la piscine municipale.

Là, un des grands gars du quartier, un chef de centre social nommé Jaïre, débarque. Dès qu'il voit Jésus, il se jette à ses pieds. Et il le chauffe grave : "Ma fille, elle est grave mal en point, elle est sur le point de clamser. Viens vite, pose-lui la main dessus pour qu'elle s'en sorte et qu'elle reste en vie." Jésus se lance avec lui. Et la foule qui le suivait était tellement dense qu'elle l'étouffait presque.


Pendant ce temps, une femme qui souffre d'endométriose depuis des années, qu'a dépensé tout son blé chez les toubibs sans aucun résultat, entend parler de Jésus. Elle se dit : "Si j'arrive juste à toucher ses fringues, je serai guérie." Elle se fraie un chemin dans la foule, arrive derrière lui et touche son blouson. Direct, elle sent que son corps réagit, sa douleur disparaît.

Jésus capte direct qu'il s'est passé un truc, il se retourne dans la foule et demande : "Qui a touché mes sapes ?" Ses potes lui disent : "Boss, tu vois bien la foule, comment tu veux savoir qui t'a touché ?" Mais il continue de chercher. La femme, flippée mais soulagée, s'avance, tombe à ses pieds et lui raconte toute l'histoire. Jésus lui dit avec le sourire : "Ma fille, ta foi t'a sauvée. Vas-y, sois guérie de ton mal."


Pendant qu'il parlait encore, des gens arrivent de chez le directeur de la maison de quartier : "Ta fille, elle s'est suicidée. Pourquoi déranger encore le Boss ?" Mais Jésus, il entend, et il dit au chef : "T'inquiète, crois seulement."

Il se rend chez le directeur, en laissant personne le suivre sauf Pierre, Jacques et Jean, frère de Jacques. Quand il arrive, il voit le bordel, les gens qui pleurent et qui crient. Il rentre et leur dit : "Pourquoi vous faites tout ce cinéma ? La gamine a fait une TS aux cachetons, mais c'est raté ; elle dort, elle est pas morte."

Mais ils se foutent de sa gueule. Il vire tout le monde, prend les parents de la gamine et ses potes, et entre dans la chambre où la gamine est allongée. Il lui prend la main et lui dit : "Talitha koum", ce qui veut dire "Ma petite, lève-toi." La gamine se lève direct et commence à marcher. Elle avait douze ans. Ses parents étaient bouche bée. Jésus leur dit de pas ébruiter le truc et de donner à manger à la gamine.